Entre le 5 et le 6 novembre 2014, mes collègues Dave Piscitello, Patrick Jones et moi nous sommes rendus à Beyrouth pour nous engager avec les parties prenantes locales. Notre premier arrêt était l'American University of Science and Technology (AUST), où nous avons mené un atelier pour les agences libanaises d'application de la loi sur l'abus du DNS. La participation a compris les étudiants de l'AUST ainsi que des hauts fonctionnaires du bureau de cyberdélit de l'armée libanaise, les forces de sécurité intérieure et l'académie de police libanaise.
Au cours de l'atelier de deux jours, les participants ont appris sur l'abus du DNS à travers des exemples du monde réel. Les contenus que nous avons présenté ont généré des interactions animées, ce qui a contribué à une meilleure compréhension et à plus de conscience sur cet important sujet.
Notre deuxième arrêt était la Chambre libanaise de commerce, d'industrie et d'agriculture de Beyrouth et du Mont Liban, où nous nous sommes réunis avec Centre Internet du Liban (LINC). LINC est le premier organisme multipartite à élaborer des politiques liées à l'Internet dans le monde arabe. Le but de cette réunion était de fournir aux participants des mises à jour sur la transition de la supervision de l'IANA, les processus de reddition de comptes de l'ICANN et les programmes des gTLD. Elle nous a aussi donné l'occasion de discuter des sujets concernant la résilience numérique et la cybersécurité.
Nous avons reçu des commentaires positifs, ce qui a mené à un dialogue constructif sur la façon dont nous pouvons aider à sensibiliser le pays et la région. Significativement, Nabil Bukhalid, PDG de LINC, a souligné que la communauté libanaise doit assurer une surveillance étroite et s'engager avec l'ICANN. Nous avons aussi appris qu'il y avait un grand intérêt à ce que ICANN offre davantage de programmes de formation à l'avenir.
À la fin de l'événement de deux jours, l'AUST s'est rapproché de nous pour signer un protocole d'accord pour plus de ces formations dans leurs installations. Une demande de suivi a été faite plus tard au cours du FGI arabe de Beyrouth.
Compte tenu de la rétroaction positive que nous avons reçu à la fois de l'atelier et de la réunion, et de l'intérêt à la formation continue, nous espérons avoir beaucoup plus de possibilités de nous engager dans la région du Moyen-Orient et du nord de l'Afrique.