Comme vous l'aurez vu dans le document des Initiatives opérationnelles publié pour consultation publique en début d'année, une des initiatives que l'organisation ICANN entend mettre en place dans le cadre de son plan stratégique pour les exercices fiscaux 2021 à 2025 inclut une évaluation de l'efficacité, l'intérêt, la durabilité et la faisabilité financière des réunions de l'ICANN, ainsi que de leur empreinte carbone. Au cours des dernières années, la question de l'empreinte carbone de l'ICANN m'a souvent été posée, ainsi que celle de l'impact des opérations, des voyages et des réunions de l'ICANN.
Pour commencer à comprendre quelle est notre empreinte carbone actuelle, nous avons travaillé avec notre agence de voyages, FCM Travel Solutions, afin d'évaluer l'impact des vols, des hôtels et des voitures utilisés par l'organisation ICANN, le Conseil d'administration et les voyageurs pris en charge par l'ICANN. FCM nous a fait parvenir un rapport des émissions de carbone pour l'année calendaire 2018. Ce rapport ne tient pas compte des participants aux réunions de l'ICANN dont le voyage n'est pas pris en charge par l'ICANN, ni de l'impact environnemental associé, entre autres, aux opérations, à la technologie, aux voyages et aux réunions, tels que le transport d'équipement, l'énergie utilisée dans les centres de conférences ou les déchets produits.
Les calculs de l'agence FCM Travel se fondent sur le Protocole des gaz à effet de serre (Protocole GES), l'outil de quantification le plus amplement utilisé par les gouvernements et les entreprises pour comprendre, quantifier et gérer les émissions à effet de serre.
Les émissions atmosphériques de dioxyde de carbone (CO2) sont calculées à partir de l'estimation des émissions de CO2 associées au transport aérien, en prenant en considération le nombre et la distance des trajets. Après calcul de la distance entre la ville de départ et celle de destination sur la base des coordonnées de latitude et de longitude, le vol est classé court, moyen ou long courrier, et la quantité de carburant utilisé par mille de trajet est estimée à partir d'un index carbone. Pour calculer les émissions atmosphériques de CO2, l'index carbone est multiplié par la distance afin de déterminer la quantité de carburant brûlé par passager de chaque vol.
- Pour l'organisation ICANN, le Conseil d'administration et les voyageurs pris en charge par l'ICANN pendant l'année 2018 (1er juillet 2017– 30 juin 2018), les émissions atmosphériques de CO2 ont représenté un total de 11 037 822 livres de CO2 (l'équivalent d'environ 5 006 671,84 kg), dont 28 059 281 milles (environ 45 157 036 kilomètres) à raison de 0,39 livres de CO2 par mille (environ 0,11 kg par km) correspondent au transport aérien.
Les émissions de CO2 liées à la réservation d'hôtels sont calculées pour chaque séjour associé à un voyage. Les calculs sont basés sur une taille moyenne de chambre de 300 pieds carrés (environ 91,5 m2) et un indice CO2 de 30,57 livres de CO2 (environ 13,86 kg) par nuitée.
- Pour l'organisation ICANN, le Conseil d'administration et les voyageurs pris en charge par l'ICANN pendant l'année 2018 (1er juillet 2017– 30 juin 2018), les émissions atmosphériques de CO2 associées aux réservations d'hôtel ont représenté 56 249 livres de CO2 (environ 25 514,11 kg) correspondant à 1 840 nuitées.
Les émissions de CO2 liées à la location de voitures sont calculées pour chaque réservation associée à un voyage, le total de milles étant ensuite divisé par la consommation moyenne de carburant d'un véhicule de passagers.
- Pour l'organisation ICANN, le Conseil d'administration et les voyageurs pris en charge par l'ICANN pendant l'année 2018 (1er juillet 2017– 30 juin 2018), les émissions atmosphériques de CO2 associées à la location de voitures ont représenté un total de 5 818 livres de CO2 (environ 2 639 kg), correspondant à 141 jours de location de voitures.
Comme vous le voyez, il ne s'agit pas de données détaillées et aucune comparaison avec les standards de l'industrie n'a encore été effectuée. C'est notre point de départ pour en savoir plus : un exercice pour comprendre quel est l'impact de l'ICANN, et une opportunité pour identifier d'éventuelles économies et des gains d'efficience dans le cadre de notre responsabilité fiscale, sociale et environnementale.
La prochaine étape consistera à utiliser ces constats préliminaires afin de déterminer une approche plus globale pour faire rapport et mesurer cette empreinte, ainsi que pour mettre en place des meilleures pratiques. Nous vous tiendrons informés des progrès de notre travail.
