En Suède nous avons un dicton lorsqu'un être cher nous quitte : « Son absence se fait sentir en moi ». Comme vous le savez, notre cher ami Tarek s'est éteint, et son absence se fait sentir en moi. On lira beaucoup d'éloges sur cet homme remarquable qui a su toucher tellement de gens. Je pense que beaucoup d'entre nous avons de merveilleux souvenirs de lui à partager ; je vous invite à le faire dans ce blog. Je veillerai à ce que sa famille puisse les lire.
Quand je pense à Tarek, je pense à un homme avec un extraordinaire sens de l'humour. À chaque fois que nous discutions, il finissait souvent la conversation en m'appelant « chef ». Il savait et je savais que lorsqu'il s'agissait de son domaine d'expertise, j'étais et je serai toujours son junior. Lorsque nous avons été ensemble à Barcelone à une réunion avec le ministre des Communications des EAU, le sujet de la discussion était assez sensible et il était important que je suive les instructions de Tarek. À la fin de la réunion, le ministre m'a regardé et il m'a dit : « Vous savez que Tarek est bien plus connu que l'ICANN dans ma région. Je ne serais pas ici si ce n'était pas pour lui ». Il a fait une pause, a regardé Tarek et lui a dit quelque chose en arabe. Plus tard, j'ai appris qu'il avait félicité Tarek de m'avoir si bien encadré. Et il avait raison : Tarek avait la capacité unique de rassembler les gens et de leur faire oublier leurs différences. Il y arrivait parce qu'il avait un grand cœur, et c'est la raison pour laquelle son absence se fera toujours sentir en moi.
Je vous invite à partager vos histoires sur Tarek dans la section commentaires ci-dessous.
