Procès-verbaux | Comité du programme des nouveaux gTLD 5 avril 2013

Ce document a été traduit dans plusieurs langues dans un but purement informatif. Le texte original faisant foi (en anglais) peut être consulté sur :  http://www.icann.org/en/groups/board/documents/minutes-new-gtld-05apr13-en.htm

 

Remarque : le 10 avril 2012, le Conseil d'administration a créé le Comité du programme des nouveaux gTLD, intégré par tous les membres du Conseil ayant droit de vote et n'ayant pas de conflit d'intérêt par rapport au programme des nouveaux gTLD. Le Comité s'est vu accorder tous les pouvoirs du Conseil d'administration (soumis aux limitations établies par la loi, les statuts ou les politiques de l'ICANN en matière de conflits d'intérêt) pour exercer son autorité sur toute question relative au programme des nouveaux gTLD. Le champ d'application de l'autorité du Comité est établi dans sa charte à http://www.icann.org/en/groups/board/new-gTLD.

Une réunion extraordinaire du Comité du Conseil d'administration de l'ICANN chargé du programme des nouveaux gTLD a eu lieu à Beijing, Chine le 5 avril 2013 à 8h00 locales.

Le président du Comité Cherine Chalaby a rapidement rappelé la séance à l'ordre.

Outre le président, les administrateurs suivants ont participé à toute ou à une partie de la réunion : Chris Disspain, Bill Graham, Olga Madruga-Forti, Erika Mann, Gonzalo Navarro Ray Plzak George Sadowsky, Mike Silber, Judith Vazquez, et Kuo-Wei Wu. Fadi Chehadé (Président-directeur général) s'est excusé.

Thomas Narten, agent de liaison IETF et Francisco da Silva, agent de liaison TLG, étaient aussi présents comme liaisons au comité sans droit de vote.

Heather Dryden, agent de liaison du GAC, y a participé en qualité d'observateur invité.

Membres du personnel de l'ICANN ayant participé à toute ou à une partie de la réunion : Akram Atallah, Directeur d'exploitation; John Jeffrey, Conseiller juridique et secrétaire ; Megan Bishop, Michelle Bright, Samantha Eisner, Dan Halloran, Karen Lentz, Cyrus Namazi, Amy Stathos, et Christine Willett.

Voici un rapport préliminaire de la réunion du comité du programme des nouveaux gTLD ayant eu lieu le 5 avril 2013.

  1. Calendrier du Comité / Plan de travail
  2. Génériques « fermés »
  3. Audit fonctionnel du programme des nouveaux gTLD

 

  1. Calendrier du Comité / Plan de travail

    Le président a présenté le calendrier prévu pour les travaux du comité du programme des nouveaux gTLD à Beijng, notamment une discussion prévue plus tard dans la semaine à Beijing sur les génériques « fermés » et la réservation des noms des OIG. Le président a signalé que le Comité pourrait se réunir avant la fin avril pour prendre une décision à propos des génériques « fermés ». En ce qui concerne la question des noms des OIG, le président a confirmé qu'il y aurait une discussion avec le GAC lors de la réunion du Conseil / GAC à Beijing et qu'une décision pourrait être prise en juillet à Durban.

  2. Génériques « fermés »

    Chris Disspain a fourni une mise à jour de la question concernant les génériques « fermés » ; il a remarqué que le terme « usage exclusif » était plus descriptif que la question elle-même. Chris a signalé la possibilité pour le Conseil de recevoir un avis du GAC concernant les génériques à usage restrictif, et par conséquent la conversation d'aujourd'hui ne sera pas très centrée sur ce sujet. Au lieu de cela, Chris a centré la discussion sur les cas où un candidat demande une exemption dans le cadre du code de conduite de sorte que le Comité puisse comprendre ce qui se passe.

    Gonzalo Navarro a fait remarquer qu'il était vraiment important de clarifier les questions qui allaient être abordées ici, et il apprécie le fait que Chris se concentre sur la discussion. Toutefois, le Comité aura besoin de clarifier cette question avec le GAC afin d'éviter des problèmes internationaux plus vastes à propos des marques.

    George Sadowsky a demandé de plus amples informations sur le sens de « l'usage exclusif ».

    Chris a expliqué que « l'usage exclusif » s'applique lorsqu'un candidat a indiqué qu'il avait l'intention d'exploiter la chaîne à son seul usage personnel.

    Dan Halloran a donné une explication concernant les critères d'obtention d'une exemption du Code de conduite de l'opérateur de registre. Dan a signalé qu'après la publication de la première version préliminaire du code de conduite pour recevoir des commentaires, il y avait eu certains commentaires venant de certains candidats potentiels, disant que le Code de conduite leur semble contraignant car ils n'avaient pas l'intention d'avoir des registrants. Par conséquent ils ne devaient pas avoir besoin de protections pour les registrants et qu'ils devaient pouvoir obtenir une exemption. En fait, l'ICANN a proposé des motifs d'exemption très restreints pour lesquels il n'y avait aucun registrant à protéger et pour lesquels tous les domaines étaient enregistrés, gérés et utilisés par l'opérateur de registre, à son usage exclusif (critère I). Il existe aussi le critère II, indiquant que l'opérateur de registre ne vend pas, ne distribue pas ou ne transfère pas le contrôle ou l'utilisation de tout enregistrement dans le TLD à un tiers. Le critère III concerne les cas où l'application du code de conduite n'est pas d'intérêt public. Si tous les critères sont remplis, l'ICANN peut alors, à notre raisonnable discrétion, accorder une exemption au code de conduite, représenté par les cinq dispositions précédentes qui contrôlent le registre. L'exemption consiste à devoir offrir des conditions équitables aux registrants.

    Thomas Narten a manifesté son inquiétude quant au mauvais usage du code de conduite, l'outil le plus pratique, mais qui n'est pas le bon outil pour cette tâche. Le problème le plus difficile doit être résolu en premier à savoir comment ceci sera abordé si les candidats ne demandent pas d'exemption au code de conduite. Le problème ici n'est pas de fournir des conditions équitables aux registrants mais concerne l'intention de l'opérateur des TLD et les noms qu'il est prévu d'enregistrer ou pas.

    Chris est d'accord avec Thomas et a déclaré qu'il ne semble y avoir que deux manières de procéder en ce moment : (1) examiner le code de conduite et reconnaître que celui-ci n'est pas une solution parfaite avec peu de choses à faire si des candidats le contournent ; ou (2) modifier le programme, même si celui-ci est déjà bien avancé. Il existe une alternative, à savoir ne rien faire pour aborder cette question. Chris a convenu qu'une action concernant le code de conduite devrait être accompagné par la reconnaissance qu'il s'agit d'une solution imparfaite, mais tout en signalant que le Conseil n'est pas satisfait d'une telle situation.

    Ray Plzak a soutenu le commentaire de Thomas et a abordé la préoccupation de George sur l'usage exclusif. Ray a vivement recommandé au comité de réfléchir à l'obtention du droit ou de l'avantage de l'usage exclusif d'un TLD spécifique, son corollaire étant que le titulaire refuse à tous les autres le droit de tirer profit de l'utilisation du nom.

    Gonzalo a commenté que le problème de l'industrie IP dans son ensemble est qu'une entreprise particulière aura la possibilité d'utiliser un terme générique de manière exclusive et que cela pourrait soulever des questions quant à la promotion de la compétitivité sur Internet.

    Chris a déclaré comprendre que la préoccupation ne vient pas du fait qu'un candidat cherche à limiter un TLD seulement à des registrants qualifiés ou exige des conditions que les bureaux d'enregistrement devront suivre pour vérifier la validité des registrants. Ça c'est bien. Mais si ce même terme générique ne sera utilisé que par le candidat, sans que personne d'autre ne soit admissible pour enregistrer/utiliser les noms, en voilà le problème.

    Olga Madruga-Forti est d'accord sur la manière dont Chris a résumé le problème.

    Judith Vazquez a proposé que la question soit en fait plus simple ; il faut répondre à cette question par oui ou par non – devons-nous permettre ou non de clore la candidature d'un registrant alors que celui-ci pense qu'il peut en tirer profit ?

    Chris n'est pas d'accord sur le fait que la question soit aussi simple.

    Thomas a soutenu la déclaration de Judith. Il existe un large éventail depuis l'ouverture d'un TLD jusqu'à l'exclusivité, alors qu'il pourrait exister certains domaines dans lesquels un opérateur permettrait une ouverture destinée à certaines personnes. L'exclusivité est presque « blanc ou noir » car cela revient à une question de jugement qui permet d'enregistrer un nom de domaine de deuxième niveau. Sur les génériques fermés, la préoccupation relève du fait que les opérateurs diront non alors qu'ils auraient dû dire oui.

    Chris a demandé à Thomas de préciser jusqu'où il recommandait d'aller.

    Thomas a signalé que dans une certaine mesure, le Conseil devrait simplement ne rien faire du tout. C'est un exemple classique de jugement personnel qui était soigneusement évité pendant le PDP de la GNSO sur cette question. Il y a plein de questions pragmatiques soulevées autour de ce sujet.

    Ray a signalé que même certaines limites qui pourraient paraître logiques concernant les personnes qui peuvent enregistrer un nom de domaine de deuxième niveau, pourraient être perçues comme trop restrictives. De quelle manière le Conseil est-il censé avoir un jugement quant à la portée du nom et la limite proposée ?

    Chris a répondu que le fait de clarifier la question est devenu une affaire qui représente un défi. Voilà pourquoi « l' usage exclusif » est un terme plus clair que génériques « fermés », même si d'autres personnes peuvent ne pas se sentir à l'aise avec ce terme-là. Les objections ont été soulevées à cause des problèmes liés aux candidatures, pas à cause de situations hypothétiques.

    George a répondu à la suggestion de Thomas en disant que la GNSO n'avait pas abordé cette question ; ils n'ont pas dit s'ils étaient pour ou contre. Mais la GNSO était dominée à cette époque par des personnes régies par des intérêts commerciaux dans le programme en développement. C'est le Conseil, et non pas la GNSO, qui est chargé d'agir dans l'intérêt public en approuvant et en mettant en œuvre une politique.

    Olga a signalé que le concept d'« exclusivité » est une amélioration car il est centré sur l'intention du candidat à propos du nom. Il peut y avoir d'autres problèmes, ainsi que Ray l'a suggéré, concernant le rapport entre un candidat et d'autres qui souhaitent enregistrer des noms. En conséquence, il est important de voir pour qui le TLD est exclusif. Est-il limité à une seule entité, ou à des filiales et des sociétés affiliées, ou à celles avec lesquelles il existe une relation contractuelle ? Cela pourrait être tout à fait différent d'un TLD à usage communautaire, même si la communauté a une portée plus limitée.

    Heather Dryden a confirmé que le GAC avait l'intention de fournir une langue de protection concernant le générique « fermé » ou une catégorie de noms à usage exclusif.

    Chris a fait remarquer que c'était un bon moment pour arrêter la discussion, car il serait sage d'attendre l'avis du GAC sur ce sujet avant de mener un débat plus approfondi.

    Le président a confirmé que les prochaines étapes seraient convenues après avoir reçu l'avis du GAC.

  3. Audit fonctionnel du programme des nouveaux gTLD

    Le président a présenté le sujet sur la performance d'un audit fonctionnel pour le programme des nouveaux gTLD. La poursuite de la mise en œuvre du programme a suscité une certaine inquiétude au sein de la communauté et remis en question le niveau de préparation de l'ICANN. Sommes-nous prêts à établir un contrat et à déléguer ? Devrions-nous faire appel à un expert maintenant pour nous aider à évaluer notre niveau de préparation ? Dans la pratique, ces questions étaient mises en attente jusqu'à ce que le communauté puisse les résoudre et il y en a qui ont soulevé des inquiétudes pour savoir s'il y aurait des questions supplémentaires pouvant apparaître et n'ayant pas été détectées par un audit.

    Ray Plzak a commencé à citer le proverbe qui dit : lorsque vous avez de l'eau jusqu'au cou au milieu des alligators, il est difficile de vous souvenir que votre mission était d'assécher le marais. C'est la position dans laquelle de nombreuses personnes voient l'ICANN aujourd'hui. Et l'ICANN se bat contre les alligators mais s'emploie aussi à nettoyer le marais. Cela peut signifier que c'est le moment de s'asseoir et d'examiner les processus pour voir quelles sont les conséquences imprévues qui pourraient encore surgir, et y faire face en temps opportun. Il existe le sentiment que nous ne savons pas vraiment à quoi nous avons affaire.

    Thomas Narten a exprimé un soutien global vis-à-vis de la position de Ray, en citant l'exemple de l'évolutivité du système racine. Même si nous avons la possibilité de ralentir la délégation si les présentations arrivent trop vite, nous ne nous sommes pas encore prêts pour élaborer un plan sur la manière d'aborder le problème si celui-ci se présentait. Qui devrait-on informer à propos de cette préoccupation ? Quels seraient les critères à appliquer ?

    George Sadowsky a soutenu les commentaires réalisés, et a mentionné les questions soulevées dans une lettre récente de Verisign. Il pourrait y avoir des choses qui provoquent des problèmes mais qui n'ont pas été pleinement évaluées. La question est la suivante : avons-nous diminué le niveau de risque du programme à un niveau acceptable et avons-nous des politiques et des ressources suffisantes pour gérer des évènements imprévus lorsqu'ils se présentent ?

    Le président a répondu à quelques-uns des points soulevés. À la question de savoir si nous connaissons tous les problèmes, et même si nous les connaissons tous, nous ne pouvons pas répondre à chacun d'eux ; ce n'est pas réaliste. Sinon nous ne ferions jamais notre travail. Certains disent que, sauf si un problème est considéré comme suffisamment sérieux par la communauté, il n'y a aucune nécessité de le traiter juste maintenant. Concernant le sujet de l'audit, qui s'en chargerait ? Ce travail revient au PDG et à toute son équipe de gestion. Prendrions-nous actuellement le temps de former un tiers alors qu'il reste 11 heures au personnel pour livrer le programme ? Souhaitons-nous retarder d'un mois le programme pour faire une évaluation externe de niveau de préparation, alors que nous avons déjà planifié une présentation mesurée et échelonnée des nouveaux TLD ?

    Erika Mann a signalé que le Président-directeur général et son équipe pouvait probablement répondre beaucoup mieux à toutes ces questions. Un court audit pourrait être acceptable maintenant, mais il y aura assez de temps plus tard pour évaluer et capturer les préoccupations prises en note. Mais si le but est d'arriver aujourd'hui à une compréhension totale et détaillée à travers un audit fonctionnel, Erika a déclaré qu'elle n'y serait pas favorable. Il pourrait s'agir de sujets minimes, tels que ceux qui ont été soulevés par Thomas, mais pas d'une vue d'ensemble détaillée pour le moment.

    Ray est d'accord avec les sujets évoqués par Erika et a répondu au commentaire de George en disant que nous ne pourrons jamais identifier tous les problèmes. Ceci doit se transformer en un processus continu pour essayer d'identifier les problèmes à l'avance, mais vous ne pourrez jamais tous les appréhender, surtout en ce qui concerne les cas particuliers. Mais lorsque les problèmes sont identifiés, il devrait y avoir un processus répétitif. Il y a des choses, tel que Thomas l'a signalé, qu'il faudrait aborder, et il y a un inventaire avec lequel nous pouvons commencer. Nous pouvons même consulter les résolutions du Conseil et voir s'il y a des actions du Conseil restées incomplètes. Tant que les sources sont là, il doit s'agir d'un processus continu pour aller de l'avant, et nous devons être capables d'identifier les problèmes que nous n'avions pas prévus auparavant. Il devrait être court mais répétitif. Il pourrait se faire sur la base de ce qui est nécessaire, mais nous devons identifier une manière de mettre en œuvre un processus régulier. Le Comité a besoin de discuter la manière d'organiser tout cela, la longueur du processus et d'autres aspects.

    George a demandé au Président-directeur général ce qu'il ressentait à propos des conséquences imprévues étant donné qu'il voit les choses de l'intérieur.

    Le président a clarifié que cette conversation n'est en aucune façon une critique au personnel qui a le total soutien du Comité. Ce sont, en fait, les bons rapports entre la direction et le Comité qui ont permis d'avancer dans cette conversation.

    Le Président-directeur général a remercié le Conseil pour ses questions et sa préoccupation sur l'état du programme. Nous sommes désormais à la dernière étape et c'est généralement à ce moment-là que surviennent la panique et l'inquiétude. Pour ceux qui se trouvent au niveau du sol, il y a des choses qui nous semblent évidentes mais qui ne sont pas toujours claires pour ceux qui voient les choses à une altitude de 30 000 pieds comme c'est le cas du Conseil. Par exemple, les heures de travail nécessaires pour clore un problème ne sont pas visibles et il restera toujours un fossé entre ce qui est visible pour le Conseil et l'état réel des choses, c'est normal. Toutefois, lorsque des mots comme « crises » sont utilisés, il est important de connaître les principales crises identifiées car il s'agit d'un mot important. Si les crises peuvent être identifiées, le Président-directeur général a confirmé qu'il fournirait des informations sur la façon dont elles sont abordées. En ce qui concerne la réalisation d'un audit au moment du lancement des systèmes, il faut dire que ce n'est pas le moment indiqué. Le message envoyé est donc très étrange pour la communauté et pour personnel. L'audit a lieu une fois que les systèmes sont en ligne de sorte de pouvoir envisager des améliorations. Le Président-directeur général a également confirmé qu'aucune date n'était fixée ; la date du 23 avril lorsque la question a été discutée ne doit pas être la date pour la signature des contrats si ceux-ci ne sont pas prêts. Rien ne doit obliger à respecter une date limite.

    Il y a déjà des lignes directrices et des délais. Les programmes avancent. Certains risques potentiels ayant été identifiés au sein de la communauté, tels que le bureau central des marques, ne semblent pas réels. Par exemple, nous n'avons pas besoin de faire un audit à IBM pour voir s'ils peuvent exploiter une base de données alors qu'il s'agit justement du service qu'ils vont fournir.

    Les entreprises ont enfin commencé à s'aligner sur le lancement, en recherchant des canaux de distribution et de planification et en se basant sur les délais fixés. Tant qu'une date peut encore être modifiée, il n'y a plus de risque sur une période d'années. La sécurité et la stabilité seront nos priorités et nous mènerons des délibérations pour évaluer la manière dont nous aborderons l'exécution. Nous savons comment coordonner les opérateurs des serveurs racines et nous avons besoin, en même temps, de garantir la coordination.

    Le Président-directeur général a conclu en déclarant qu'il soutenait le principe d'audit, immédiatement après le lancement. Il peut s'agir d'un processus continu. Mais avant d'y parvenir, les crises doivent être identifiées.

    Ray a réitéré que sa conversation était centrée sur le besoin de faire attention. Si c'est mieux de faire le travail en déclarant que le jour de l'audit commencera après le lancement, c'est bien. Mais il faut le faire et il faudrait le planifier maintenant.

    Le Président-directeur général est d'accord avec Ray. Le guide n'a pas été fini depuis longtemps et les systèmes ont été produits à partir du guide. Nous avons une équipe remarquable qui effectue les livraisons de façon expéditive sans que les choses doivent être bouclées avant de commencer. La communauté a réclamé ce rythme vif pour ne pas avoir encore plus d'années de retard Il est également important de rappeler que l'ICANN a le contrôle des systèmes et peut les ralentir le cas échéant après le lancement ; nous avons le contrôle si les choses se passent mal. Nous ne pourrons avancer que lorsque le travail sera fait et il sera fait comme prévu. Mais nous allons de l'avant.

    La présidence a remercié le Président-directeur général pour sa confirmation indiquant qu'il n'y avait pas de date de livraison. C'est un message clair et rassurant.

    Olga Madruga-Forti a soutenu l'idée d'un audit mais que celui-ci devrait avoir lieu après le lancement des systèmes. Le personnel ne doit pas perdre un temps précieux et de l'énergie en ce moment pour soutenir un audit. Le personnel ainsi que le comité ont démontré être expéditifs lorsque des problèmes se présentent.

    Erika a commenté que le Comité félicite l'équipe pour le travail réalisé, et que la conversation ne s'agit pas de critiquer. Il s'agit tout simplement de demander si l'on peut faire quelque chose rapidement pour aborder certaines questions en suspens. La question n'est pas plus grave que ça. Il existe une préoccupation naturelle parce qu'il s'agit d'un travail pionnier, et le principe de précaution est important. Mais dans l'ensemble le personnel a été félicité pour son travail.

    George a fait remarquer qu'il était important pour le Président-directeur général de transmettre à la communauté que tout ceci ne commence pas le 23 avril car il semble y avoir une compréhension différente au sein de la communauté.

    Akram Atallah s'est adressé à Thomas pour lui faire savoir que des analyses comparatives avaient été effectuées concernant les serveurs racines, partagées avec le RSSSAC, qui a fourni la capacité de surveiller la racine pour une éventuelle dégradation.

    Le Président-directeur général a réitéré sa demande au comité d'identifier les crises.

    La présidence a signalé que la préoccupation réelle semblait venir du fait qu'il existe de nombreux problèmes convergents, ce qui donne l'impression qu'il y a encore beaucoup de choses à faire. Toutefois, il ne s'agit pas d'une crise particulière.

    Ray a confirmé que même si la définition du mot crise peut différer selon les personnes, le facteur vraiment important est que le Comité doit sortir du mode de gestion de crise et intégrer une forme de surveillance différente. En termes de crise, il ne semble pas y avoir d'obstacles pour le programme dans son ensemble.

    La présidence a contesté le fait que le comité soit toujours en mode résolution de problèmes. Et nous apprenons que certaines questions ont été identifiées des années auparavant et que nous continuons d'essayer de les résoudre de manières différentes.

    Chris Disspain est d'accord avec la présidence sur le fait que le comité se trouve en mode résolution de problèmes et c'est à cette place que le comité doit rester. Parfois le problème est résolu en ne faisant rien du tout mais c'est la résolution du problème qui est importante. Par exemple, en ce qui concerne les génériques fermés, nous prenons le temps de mener un débat ; ce n'est pas un mode de gestion de crise. Mais le terme « crise » est utilisé par d'autres personnes lorsqu'elles sont pressées de prendre des décisions et lorsqu'il faut traiter une question quelconque. Ce n'est mal de faire pression sur la communauté pour agir ou offrir des solutions.

    Thomas a signalé que le problème de l'évolutivité de la racine et la préoccupation qui s'en est suivie concernait davantage le processus et qu'il continuera sur cette question hors ligne.

    Mike Silber a exprimé sa frustration concernant la communication établie entre le personnel et le comité et il a signalé que la communauté semblait être mieux informée que le Comité. Le Comité doit extraire des informations des rapports du séminaire Web alors que le comité reçoit des lettres et d'autres contributions sans analyse. Cela mène à une perception des problèmes comme s'il s'agissait de crises.

    Le Président-directeur général a signalé que le comité reçoit des présentations fiables du personnel, mais il a reconnu qu'il y avait beaucoup de mouvement et que les choses bougeaient très vite. La structure de communication du comité n'a pas été développée avec suffisamment de fréquence ou d'analyses à partager et il semble que tout cela a été sollicité. Comme solution, il a proposé de fournir au comité une mise à jour hebdomadaire, en une seule page, afin de donner de meilleures informations.

    La présidence a remercié le Président-directeur général de sa suggestion et a ensuite soulevé la question de la circulation de la lettre adressée au comité, fournie par la présidence pour le partage d'informations.

    Mike a suggéré de joindre à la mise à jour une analyse de communication sur la correspondance reçue, avec quelques liens le cas échéant, et des analyses. Ce serait de loin beaucoup plus utile que de recevoir des lettres individuelles.

    Le Président-directeur général a également proposé que quelqu'un du Comité assiste à une réunion interne hebdomadaire de révision opérationnelle, pour être au courant de ce qui fonctionne ou ne fonctionne pas, et pour écouter les rapports du personnel. Les membres du comité peuvent même avoir des éléments à ajouter. Même si le comité joue un rôle de surveillant, ce serait une manière de l'impliquer le comité dans la dernière étape.

    George a dit que l'offre pour assister aux réunions est bien, car c'est le manque d'informations qui provoque le sentiment de malaise. La préoccupation est liée à ce que nous savons, et à ce que nous ne savons pas, et des fois, il est difficile de le prévoir. George a remarqué que les problèmes de préoccupation majeure sont ceux d'ordre technique, comme ceux mis en évidence par le SSAC.

    Ray a suggéré que peut-être un flux RSS pouvait être installé pour ceux qui souhaitaient trouver davantage d'informations. Il existe de meilleures alternatives que d'avoir des informations du comité sans analyse. À propos des réunions de révision opérationnelle, Ray a signalé que le Comité avait eu une grande séance de révision opérationnelle avant de revenir à la gestion des problèmes. Et si la présence dans ces réunions ramenait le comité à son rôle de surveillant, ou à des briefings préparés, celles-ci doivent se poursuivre une fois qu'elles ont commencé. Ray a remercié le Président-directeur général pour tout son travail et la possibilité d'avoir eu cette conversation.

    Christine Willett a proposé quelques réponses aux requêtes. Les lettres qui sont transmises au comité sont celles pour lesquelles l'équipe essaye de comprendre si une action est nécessaire. La plupart des lettres sont publiées comme correspondance et seront intégrées au flux de MyICANN. Pour les éléments correspondant à une candidature spécifique, ils sont traités un peu différemment. C'est une bonne idée de faire un rapport hebdomadaire pour avoir une communication plus fluide vers le comité.

    Le Président-directeur général a confirmé que les communications avec le Comité seraient examinées après le lancement du programme.

    Mike a demandé un résumé des réunions hebdomadaires pour les personnes n'ayant pas pu y assister. Il a également remercié le Président-directeur général de l'ouverture et de la volonté de prolonger l'invitation en premier lieu.

    Le président a résumé la conversation : (1) il n'y a pas de délai pour la date de dépôt, même si le programme aura lieu en 2013 ; (2) et l'audit aura lieu, mais pas maintenant où ce serait perturbateur ; (3) le comité présentera un rapport hebdomadaire ; (4) et la présidence cessera de faire parvenir les lettres au Comité ; elles seront mises à la disposition du Comité par d'autres moyens.

    Le président a ensuite levé la réunion.